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APESS : La santé du consommateur préoccupe des éleveurs africains

L’Association pour la promotion de l’élevage au Sahel et en savane (APESS), une organisation de 11 pays d’Afrique du Centre et de l’Ouest, a adopté jeudi à Thiès (Sénégal) un "document d’orientation stratégique" dans lequel ses membres s’engagent à promouvoir un élevage respectueux de la vie de l’animal et de la santé du consommateur.

Ce document appelle les quelque 30 mille membres que revendique l’APESS à promouvoir "un élevage familial moderne de vie", c’est-à-dire un élevage qui accorde de l’importance aux exploitations familiales et améliore les conditions de vie des éleveurs.

Cette orientation, avec des objectifs à atteindre d’ici à 2021, appelle surtout les membres de l’association à promouvoir "un élevage responsable, de qualité, qui respecte la vie de l’animal et de l’éleveur, mais aussi la santé du consommateur".

Le document de 161 pages a été adopté par des membres de l’association après qu’il leur a été présenté par Ibrahima Aliou, le secrétaire général de la structure.

Cette association d’éleveurs revendique quelque 30 mille membres vivant dans 11 pays d’Afrique du Centre et de l’Ouest : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Centrafrique, Gambie, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal et Tchad.

Les membres de l’APESS "ont montré qu’ils savent bien analyser la situation de l’élevage dans les pays membres et se projeter sur l’avenir, en déterminant avec précision ce qu’ils envisagent comme vision pour l’avenir de leur métier", a commenté M. Aliou en présentant le rapport.

Les éleveurs "s’engagent à travailler à un véritable changement" dans leur secteur d’activité, selon lui.

Ibrahima Aliou estime que "le monde de l’élevage est en mutation et les éleveurs doivent aujourd’hui s’adapter" aux exigences actuelles de leur métier.

Ils doivent, à cet effet, veiller à bien aménager les points d’eau destinés au bétail, disposer de bons médicaments et prodiguer des soins vétérinaires de qualité au bétail, a-t-il expliqué.

L’insémination artificielle doit être promue, dans le but d’augmenter la production animale, selon le secrétaire général de l’association.

Cette dernière compte mener la lutte contre "la précarité foncière, le vol de bétail et les prélèvements illicites dont les éleveurs sont victimes de la part des autorités locales".

"L’appauvrissement de la biodiversité et les risques de désertification de la nature" sont à éradiquer, a-t-il dit.

L’assemblée générale de l’APESS à Thiès a démarré lundi, en présence de la ministre sénégalaise de l’Elevage, Aminata Mbengue Ndiaye. Elle prendra fin samedi.

Source : APS

Crédits: AK-Project