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ABN: Un projet de 162 stations de suivi de la qualité de l'eau dans le bassin du Niger

Organisation régionale couvrant un espace doté de 30.000 gigawatts-heure d’énergie hydraulique potentielle, d’après les estimations, l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) annonce l’installation entamée de 162 stations de suivi de la qualité de l’eau comme solution à la pollution de cette ressource importante à l’agriculture et la vie des populations de la région.

Composée de neuf pays d’Afrique de l’Ouest et centrale (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigeria et Tchad), l’Autorité du Bassin du Niger créée en 1980 sur les cendres de la Commission du Fleuve Niger (CFN), elle-même succédané de la Mission d’étude et d’aménagement du Niger (MEAN), est confrontée à une dégradation de la qualité de l’eau due à l’exploitation minière, tant industrielle qu’artisanale, d’après les experts. Elle couvre un vaste territoire de 2,5 millions d’hectares d’agriculture irriguée potentielle exploitée seulement à 20% pour l’heure, tout comme ses 30.000 gigawatts-heure d’énergie hydraulique potentielle et ses 3.000 km de navigation fluviale potentielle.

Sous la conduite du secrétariat exécutif de l’ABN basé à Niamey au Niger, un Plan d’action de développement durable du Bassin du Niger (PADD) a été élaboré, d’un coût de 8 milliards de dollars sur 20 ans, avec comme tâches : l’optimisation du stockage de l’eau pour une meilleure redistribution, des aménagements d’irrigation sur environ un million d’hectares supplémentaires ou encore l’augmentation de la production d’hydroélectricité de 1.000 GWh par an. Des mesures spécifiques concernant la navigation, le transport fluvial, l’alimentation en eau, les conditions de pêche, d’élevage et du débit environnemental sont également ciblées par ce programme qui, de manière plus concrète, prévoit la construction de trois nouveaux barrages hydroélectriques (Fomi en Guinée, Taoussa au Mali et Kandadji au Niger) puis la réhabilitation de trois autres (Lagdo au Cameroun et Kainji et Jebda au Nigeria).

Source : NotreAfrik

Crédits: AK-Project